À la veille de la COP26 de Glasgow, une rencontre a mobilisé les acteurs économiques marocains pour le climat.
Le 26octobre 2021, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec la CGEM et l’Ambassade du Royaume-Uni au Maroc représentant la Présidence de la COP26, a organisé une rencontre action climat sur la thématique de l’engagement des acteurs économiques marocains dans la transition bas-carbone résiliente aux changements climatiques.
Cet évènement est un continuum de l’engagement de Son Altesse Royale La Princesse Lalla Hasnaa en droite ligne de la politique initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du Climat et du Développement Durable. Un engagement qui a été au cœur de la COP 22 de Marrakech en 2016.
Cette importante rencontre tenue en présentielle et en digitale a connu la participation de M. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Mme Leila Benali, Ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, M. Chakib Alj, Président de la CGEM, le Dr Andrew Murrison MP, envoyé spécial pour le commerce du Premier ministre britannique pour le Maroc et la Tunisie, et M. Simon Martin, Ambassadeur de Sa Majesté Britannique au Maroc. Des entreprises marocaines leaders appartenant aux secteurs de l’industrie, des transports et du secteur agricole ont pris la parole pour exprimer leurs engagements vers la neutralité carbone et le climat.
Lors de son intervention M Ryad Mezzour Ministre l’Industrie et du Commerce a indiqué que « grâce à la Vision Clairvoyante de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, la décarbonation de l’outil industriel représente un avantage majeur permettant à l’industrie marocaine de gagner en compétitivité et de concurrencer les bases industrielles les plus intégrées au monde ». Et d’ajouter que « la décarbonation permettra non seulement de sécuriser l’accès de nos exportations aux marchés étrangers notamment d’Europe, après la mise en place de taxes carbone, mais aussi de développer, de manière substantielle, nos parts de marché dans les pays qui ont, avec la pandémie, fait le choix de relocaliser dans des pays proches et fiables de nouvelles sources d’approvisionnement »