27e Conférence des Etats Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
Side Event
La Finance Climat au Centre de l’Opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo
الحمـد لله، والصـلاة والسـلام علـى مـولانـا رسـول الله والـه وصحبـه
- Honorables Ministres;
- Excellences Hauts Représentants des Organisations partenaires;
- Mesdames et Messieurs;
Je voudrais vous remercier
pour votre participation à cette réunion de haut niveau organisée à l’initiative de la République du Congo, qui préside la Commission Climat du Bassin du Congo et du Royaume du Maroc, Partenaire Fondateur des Trois Commissions Climat Africaines.
Votre présence active à cette rencontre émane de votre engagement à contribuer à la réussite de l’indispensable et vertueux projet qui nous réunit aujourd’hui.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Région du Bassin du Congo, constitue le second réservoir de carbone DU monde.
Dès lors, sa préservation constitue un défi mondial majeur et engage la responsabilité de toutes les Parties Prenantes.
Il s’agit de fournir les moyens financiers et techniques, à même de contribuer à un modèle économique alliant durabilité et innovation, pour permettre aux populations concernées de devenir plus résilientes aux changements climatiques.
Et ce faisant, de leur assurer une amélioration significative de leurs conditions de vie.
Réunis en 2016 à Marrakech, à l’Initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont décidé de prendre en main le destin du continent, en matière de lutte contre le changement climatique.
Dans ce cadre, ils ont confié la Présidence de la Commission Climat du Bassin du Congo à Son Excellence, Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo.
Son leadership a permis de réaliser des avancées concrètes dans la mise en place de cette commission et d’établir son instrument de financement – le Fonds Bleu.
L’Afrique peut se réjouir aujourd’hui, d’avoir franchi des étapes tangibles.
A ce titre, plus de 250 projets nationaux et sous-régionaux pertinents, qui participent d’une vision globale et d’une démarche cohérente, ont été minutieusement identifiés.
Néanmoins et malgré tous les efforts fournis, le financement de ce projet reste encore un défi majeur qui pénalise notre démarche continentale.
C’est pourquoi, la région du Bassin du Congo doit pouvoir compter sur l’ensemble des partenaires multilatéraux et bilatéraux du continent pour obtenir un soutien adéquat
et bénéficier des mécanismes de financement climat.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le Royaume du Maroc, en tant que pays partenaire fondateur, et surtout en tant que membre africain solidaire de la Région, est résolument engagé à contribuer
à la réalisation des objectifs arrêtés à l’occasion du Premier Sommet de Brazzaville et des actions concrètes préconisées depuis lors.
Le Maroc est également fortement engagé, au plus haut niveau, pour accompagner le renforcement des 2 autres Commissions Climat Africaines.
Dans la continuité de l’impulsion donnée par Sa Majesté, le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Royaume poursuit un programme d’assistance technique destiné à soutenir la présidence de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Ainsi, le Maroc accompagne le développement du Fonds Bleu – F2BC et déploie son expertise en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment à travers le Centre de Compétences Changement Climatique – le 4C Maroc.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Notre réunion d’aujourd’hui qui se tient en marge de la 27ème Conférence des Parties, organisée pour la seconde fois en terre africaine, démontre l’engagement de l’Afrique et sa volonté de rejoindre les efforts internationaux de lutte contre le changement climatique.
Nous formons l’espoir que cette réunion nous permettra, à tous, et en particulier aux bailleurs de fonds institutionnels et privés, de prendre la pleine mesure des opportunités offertes par le Fonds Bleu du Bassin du Congo.
Les impacts énergétiques, financiers et alimentaires de la crise mondialisée actuelle ne doivent, en aucun cas, détourner l’action des Etats et des Institutions Internationales de l’impératif climatique et des engagements internationaux pris en la matière, notamment sur le plan financier.
La crise climatique ne cesse de s’aggraver et ses manifestations deviennent de plus en plus dévastatrices et meurtrières.
C’est dire qu’il est grand temps d’agir concrètement et efficacement.
Je vous remercie.
والسـلام عليكـم ورحمـة الله تعـالـى وبـركـاتـه.